L’expérience à CARAA dans l’analyse des produits toxiques. Réalisées à ce jour, entre autres : La détection d’amiante, mercure et plomb dans les objets d’arts, la détection d’arsenic dans les objets ethnologiques et de taxidermie.

Moins connus que les pigments, les alliages métalliques ou les céramiques, les produits toxiques existent pourtant bien dans le domaine des arts. Il est donc impératif de les supprimer ou de les remplacer par des matériaux plus stables et moins nocifs.

La détection des produits toxiques

Il s’agit de la première étape préalable à tout processus de décontamination. Certains produits sont toxiques en cas d’inhalation, d’autres le sont au contact de la peau. Tous les éléments toxiques sont théoriquement détectables si les concentrations le permettent. Les principaux éléments étudiés à CARAA sont le plomb, l’arsenic, le mercure et l’amiante.

Où détecter les produits toxiques

– Le plomb peut se trouver en quantité importante dans certaines œuvres d’art, mais également dans des peintures, infrastructures ou matériaux industriels. Sa détection par SFX portable est l’une des spécialités de CARAA.
– L’amiante n’a été considérée comme toxique que très récemment. Elle a abondamment été utilisée par le passé dans le secteur du bâtiment, mais elle est aussi détectée dans certains objets historiques tels que des lanternes magiques (19ème siècle) où elle joue le rôle d’isolant thermique ou encore, dans des livres, présente en association avec du talc (voir les images ci-dessous).
– L’arsenic et le mercure sont d’autres éléments toxiques souvent employés par le passé et que l’on détecte aujourd’hui dans les objets ethnologiques ou en taxidermie.