L’analyse des monuments historiques concerne les œuvres mobilières (tapisseries, sculptures, tableaux, etc.) et les œuvres architecturales ou immobilières (peintures murales, sculptures murales, rampes d’escaliers, revêtements extérieures, etc.).
Le vaste panel des techniques existant en science de la conservation peut donc être appliqué à l’étude de ces monuments historiques dans un but de recherche, d’authentification ou de conservation : la colorimétrie, l’imagerie multi-spectrale, la caractérisation des matériaux, la datation, les études climatiques, bactériologiques, etc.
La conservation et la préservation des monuments historiques passent également par une meilleur compréhension des matériaux à base de pierre, enduits ou ciments, peintures murales, …
Notons enfin, les possibilités de datation direct des sites grâce au C14 (poutres, piliers, sculptures en bois) ou, à la dendrochronologie (poutres et matériaux en bois).
• Sites analysées
Eglises (Giverny, Ricey-Bas, St André de Mane, …), Cathédrale d’Angers, Abbayes (Chaise-Dieu, Tongres, Stavelot -Belgique-), Hôtel de Salm (Palais de la Légion d’Honneur, Paris), Stade Domitien (Place Navone, Italie), BNF -Salle Labrouste-, Site de Mogao (Chine), Site de Santa Elina (Brésil), Sites des grottes de Saulges (France), Sites des grottes du Quercy (France), Utah Canyon park (USA), etc.
• Exemples de publications
1) Smith D.C., Bouchard M., (2001): Analyse de pigments des peintures pariétales de Pergouset par Microscopie Raman in La grotte de Pergouset, Ed. Lorblanchet M., Daf, Paris, 174-180.
2) Pigeaud R. et al., Les pigments des grottes de la vallée de l’Erve (Mayenne, France) : étude préliminaire, MADAPCA – Paris, 16-18 nov. 2011, PALEO, n° spécial, 2014, 245-58.